samedi, novembre 01, 2014
soleil de Toussaint
Retour au Père Lachaise ce matin, dans une douce lumière d'automne, et un climat assez inhabituel pour le jour des chrysanthèmes. Tout près des tombes de Frédéric Chopin ou Claude Chabrol, dans la 10ème division, se trouvent les sculptures des tombeaux en photo ici (je pose ma candidature pour la prochaine d'un futur album de Dead Can Dance ...ou d'un groupe de Doom ou autre genre sombre). L'endroit est vallonné, arboré, peut être là où se perçoit le mieux l'atmosphère si particulière de ce grand cimetière.
Winter is coming ! ...well, ce mois d'octobre en fut assez loin quand même.
Paris, le 18 octobre - de la passerelle Solférino
mardi, mars 04, 2014
mer forte à Kerlouan
Entrée en matière, le samedi 1er mars :
pas de vent et pourtant la mer est agitée, à la suite du coup de vent de la veille sans doute
Grande marée le lundi 3 mars,
série de photos prises une heure avant la haute mer (vers 18h).
Le vent souffle fort, des flocons d'écume volent dans l'air
et les oiseaux n'arrivent pas à progresser face au vent.
Le vent souffle fort, des flocons d'écume volent dans l'air
et les oiseaux n'arrivent pas à progresser face au vent.
lundi, septembre 16, 2013
au Ministère
Lors des journées du patrimoine, les grands hôtels particuliers du faubourg St Germain, pour la plupart devenus des ministères, sont ouverts à tous. Parmi ceux-ci, l'Hôtel de Rochechouart, au 110 rue de Grenelle, construit sous Louis XVI, et qui est depuis bientôt deux siècles le Ministère de l'Education Nationale.
Magnifique cour pavée, les belles pierres affleurent : pour un peu, on les heurte en marchant, et une vie de souvenirs revient à l'instant ...n'est ce pas Marcel (hum hum, oui, enfin, la plaque du 31 rue de Bellechasse a aussi été utile pour se rappeler que le Faubourg St Germain a beaucoup inspiré Marcel Proust). Là rôde le fantôme de Palamède de Charlus !
Le Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux Arts (en version XIXe siècle)
Magnifique cour pavée, les belles pierres affleurent : pour un peu, on les heurte en marchant, et une vie de souvenirs revient à l'instant ...n'est ce pas Marcel (hum hum, oui, enfin, la plaque du 31 rue de Bellechasse a aussi été utile pour se rappeler que le Faubourg St Germain a beaucoup inspiré Marcel Proust). Là rôde le fantôme de Palamède de Charlus !
Ceci est un bureau de Ministre (donc sans ordinateur...)
...là même "où a été inventée l'école de la République, laïque, gratuite et obligatoire"
Le bureau du Ministre, au rez de chaussée, donne directement sur le jardin. Au milieu de ce jardin s'élance un immense platane, d'une hauteur surprenante pour Paris (une trentaine de mètres? plus?). Il est bien seul, certes, mais on est loin des petites rues sombres quand on le regarde.
Un dernier coup d'oeil à l'un de ces beaux jardins du 7e arrondissement, que l'on devine sur les cartes le reste de l'année... Trop tard pour celui du ministère de l'écologie (246 boulevard St Germain), ce sera pour l'année prochaine!
samedi, août 31, 2013
été 2013 - Bretagne
cet été, le bleu a dominé la Bretagne !
photo prise du haut du phare de l'île Vierge, 21 août
...île Vierge atteinte à pied ce jour là,
grande marée de coefficient 119
à Brignogan, nouvelle variation pour la photo du phare de Pontusvall,
mer très haute, vagues et ciel azur
samedi, mars 30, 2013
auf Strasbourg
Après de longs mois sans écrire sur cette page, et avoir privilégié, c'est vrai, les photos des enfants, une parenthèse bienvenue est arrivée le week end dernier, sous la forme d'un court séjour à Strasbourg.
Après avoir hésité longtemps : la mer à Biarritz (certes, mais quel budget), peut être à La Rochelle... et puis finalement, pourquoi pas moins de risque sur la météo, avec une ville qui s'apprécie par tous les temps? et à deux heures en train, ça emporte la décision : cap sur la petite France et l'Alsace.
La cathédrale était un des buts de la visite, elle est effectivement magnifique. Un repère dans la ville, et cette couleur rose que je ne savais pas être aussi strasbourgeoise.
Le centre de Strasbourg se prête idéalement aux promenades : ni trop petit, ni trop grand, médiéval puis classique, presque viennois parfois et français bien sûr. Et puis tant de restaurants et salons de thé, ah! Le Tokay d'Alsace est donc devenu Pinot Gris, qu'importe, le Muscat pour l'apéritif, etc etc et bien sur quantité de plats "gourmands" (pour jargonner dans l'air du temps).
Une choucroute d'anthologie, passage obligé, mais aussi du coq au Riesling (et ses spätzle) plus léger, et pour finir cet impressionnant jambonneau braisé à la bière. Un dessert ? non, merci, ça ira.
Enfin si, mais plus tard ! Pour Pâques, on prend un agneau pascal (de la génoise à la vanille, très classique) et on rentre. Et n'en déplaise à l'agneau pascal à 15 euros de Sébastien Gaudard rue des Martyrs, à Strasbourg le même est plutôt à 8 euros...
Le détour inattendu du week-end : les siècles passent, et la cave des hospices, avec tous ses vins, est toujours au sein de l'hôpital. Très étonnant d'entrer au CHU et d'en repartir avec des bouteilles de vin !
Après avoir hésité longtemps : la mer à Biarritz (certes, mais quel budget), peut être à La Rochelle... et puis finalement, pourquoi pas moins de risque sur la météo, avec une ville qui s'apprécie par tous les temps? et à deux heures en train, ça emporte la décision : cap sur la petite France et l'Alsace.
La cathédrale était un des buts de la visite, elle est effectivement magnifique. Un repère dans la ville, et cette couleur rose que je ne savais pas être aussi strasbourgeoise.
Le centre de Strasbourg se prête idéalement aux promenades : ni trop petit, ni trop grand, médiéval puis classique, presque viennois parfois et français bien sûr. Et puis tant de restaurants et salons de thé, ah! Le Tokay d'Alsace est donc devenu Pinot Gris, qu'importe, le Muscat pour l'apéritif, etc etc et bien sur quantité de plats "gourmands" (pour jargonner dans l'air du temps).
Une choucroute d'anthologie, passage obligé, mais aussi du coq au Riesling (et ses spätzle) plus léger, et pour finir cet impressionnant jambonneau braisé à la bière. Un dessert ? non, merci, ça ira.
Enfin si, mais plus tard ! Pour Pâques, on prend un agneau pascal (de la génoise à la vanille, très classique) et on rentre. Et n'en déplaise à l'agneau pascal à 15 euros de Sébastien Gaudard rue des Martyrs, à Strasbourg le même est plutôt à 8 euros...
Le détour inattendu du week-end : les siècles passent, et la cave des hospices, avec tous ses vins, est toujours au sein de l'hôpital. Très étonnant d'entrer au CHU et d'en repartir avec des bouteilles de vin !
dimanche, octobre 28, 2012
Paris, automne 2012
dimanche, janvier 29, 2012
piano / nocturne / Paris
Récital des grands soir hier 28 janvier au Théâtre des Champs-Elysées, où se produisait Evgeny Kissin.
La grande salle parisienne était pleine à craquer ; toutes les oreilles étaient concentrées sur le son d'un seul instrument. Une telle intensité m'a surpris et m'a plu, on approche par moment du silence, puis la fougue (d'un Beethoven par exemple) reprend ...et quelques toussotements délivrés avec. Les plages de calme mélancolique furent les plus belles, dans la Sonate au Clair de lune d'abord, puis, après l'entracte, dans la Sonate de Chopin (Largo).
Les applaudissements sans cesse renouvelés des concerts classiques sont une tradition qui perdure. Difficile de les savoir mérités ou non, je n'ai vraiment pas assez de recul sur ce que doit être une grande interprétation, mais c'est certainement un beau moment. Et cela nous permit de profiter de pas moins de trois rappels, virtuoses, et 'à la russe' pour terminer avec un des tubes certifiés de Prokofiev (la marche de l'amour des trois oranges).
Première tentative aussi d'une place au 2e balcon, de face. Ce qui veut dire dans ce théâtre très haut, au dernier rang avec des rangées à pic, et ainsi une vue merveilleuse de la salle et du grand piano ...et des mains aussi en regardant bien. Et bien contrairement à d'autres concerts, pas d'assoupissement, pas de fil perdu, pas de liste de courses/to do list de la semaine avant de se demander où l'on en est, non, la mesure et la longueur furent les bonnes. A donner envie d'aller passer ses été à la Roque d'Anthéron !
La grande salle parisienne était pleine à craquer ; toutes les oreilles étaient concentrées sur le son d'un seul instrument. Une telle intensité m'a surpris et m'a plu, on approche par moment du silence, puis la fougue (d'un Beethoven par exemple) reprend ...et quelques toussotements délivrés avec. Les plages de calme mélancolique furent les plus belles, dans la Sonate au Clair de lune d'abord, puis, après l'entracte, dans la Sonate de Chopin (Largo).
Les applaudissements sans cesse renouvelés des concerts classiques sont une tradition qui perdure. Difficile de les savoir mérités ou non, je n'ai vraiment pas assez de recul sur ce que doit être une grande interprétation, mais c'est certainement un beau moment. Et cela nous permit de profiter de pas moins de trois rappels, virtuoses, et 'à la russe' pour terminer avec un des tubes certifiés de Prokofiev (la marche de l'amour des trois oranges).
Première tentative aussi d'une place au 2e balcon, de face. Ce qui veut dire dans ce théâtre très haut, au dernier rang avec des rangées à pic, et ainsi une vue merveilleuse de la salle et du grand piano ...et des mains aussi en regardant bien. Et bien contrairement à d'autres concerts, pas d'assoupissement, pas de fil perdu, pas de liste de courses/to do list de la semaine avant de se demander où l'on en est, non, la mesure et la longueur furent les bonnes. A donner envie d'aller passer ses été à la Roque d'Anthéron !