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mercredi, août 30, 2006

réveil à 5:55 

...ou peut etre l'heure des rêves pour Charlotte Gainsbourg.

Pour ma part, il est effectivement temps à l'heure de 5:55 de se remettre à composer des phrases et non plus des mises en page de photos, ce qui me plait beaucoup mais c'est vrai traduit une certaine paresse vis à vis de ce blog, pire, un manque de temps (parce qu'un blog, après tout n'est heureusement jamais la chose la plus urgente à poursuivre).
Alors je replonge directement dans l'actualité. Rien n'a vraiment bougé cet été pour les fondamentaux (il y a aura à nouveau des black sessions à la rentrée, tout va bien, même si ce sera une heure plus tard), peu de nouveautés (cela n'en a jamais été la saison d'ailleurs), cette semaine de rentrée culturelle/media/etc convient donc tout à fait et autant se concentrer sur un objet unique, l'album de la dream team indie pop, 5:55.
Charlotte Gainsbourg, qu'on ne présente plus, et son album incontournable cette semaine, vite acheté lundi - en digipack, ou plutot mini livre, avec un morceau caché à la fin sur le cd aussi, et un "livret interactif" sur le cd aussi, digne des créations multimédia pour windows 3.x) et sur-écouté depuis.


Grand amateur de Air depuis leurs tous premiers maxis il y a un certain temps ("le soleil est près de moi…" tube de canicule hypnotique, encore en 2006), moins fan de "10,000Hz" mais pas mal de "Talkie Walkie" et bien sur de leur BO de Virgin Suicides, c'est peu dire que je me régale pour la musique. Les clins d'oeil au style Gainsbourg grande époque (ce qui veut dire 1966-1971), pas trop appuyés parce qu'après tout c'est surtout du Air en fait, le calme, l'agencement des ambiances: le disque a belle allure et je ne pense guère l'écouter en tranches séparées comme cela m'arrive souvent (le syndrome ipod, mais ca tombe bien, mon ipod se meurt - il a à peine 18 mois!)
Evidemment, avec la voix de Charlotte Gainsbourg en plus, que j'apprécie tout autant que la musique je me rends compte, avec ses accents de Jane Birkin, cette voix assez posée aussi, travaillée sans en avoir l'air, et bien, je pense simplement que ce disque redonne des couleurs à 2006, année maigre en disques de référence.
Toujours trop tôt pour en dire plus, mais je risque de le réécouter encore.

D'ailleurs, je n'ai guère fait attention aux paroles jusqu'ici, donc mes félicitations éventuelles à Jarvis viendront plus tard… ah, si, tout de même, la chanson planante "AF60715", joli texte entre reprise de phrases symboles des voyages en avion et chute inexorable - de l'avion, et dans le sommeil.
Si le titre caché n'était pas dans l'édition standard, je conseille le digipack, car ladite chanson sans titre est pas mal du tout.

Pour le reste, Jarvis est donc vivant, la preuve il revient sur scène, au festival des inrocks le dimanche (pour Paris) à la Cigale - places en vente.
Et une critique de 5:55 à laquelle je souscris, de Libération. Bien écrit en plus, assez précis et pas trop ampoulé à la Inrocks&co - bref, il dit mieux ce que vous venez de lire ici.

lundi, août 28, 2006

pause estivale 

en août, il fallait quitter Paris pour voir le soleil...


24 aout - Stenshuvud National Park

...pour le trouver, un exemple: la Suède. ici au bord de la Baltique en Scanie. l'eau est peu salée, et très bonne en fin d'après midi - lorsque les méduses rappliquent (qui pensait que les icebergs étaient majoritaires dans les latitudes septentrionales?)