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lundi, juillet 14, 2008

la boudeuse 

Pour ce 14 juillet, petite escapade navale au port de Bercy.
Pour encore quelques semaines s'y trouve amarré La Boudeuse, fier trois mâts goélette français qui a pendant trois ans parcouru le Globe en expédition à la rencontre des "peuples de l'eau".


Visite instructive à bord, avec un accueil chaleureux du commissaire du bord et d'une membre de l'association - tous sont bénévoles, et très motivés. C'est sur, on se croirait en plein milieu d'une émission de Thalassa, mais le projet est bien vrai et ses participants sincères. L'aventure est présente, avec une remontée inédite de l'Amazone - plus de 3200 kms et des échouages sur des bancs de sable au bord de l'arrêt définitif, et aussi un moyen simple pour reconstruire : des adolescents à problème en ressortent neuf après un mois parait-il, avec une fierté retrouvée, et pleins de souvenirs.

  

Sous le soleil de Juillet retrouvé, une navigation en haute mer, du roulis, un éperonnage et de beaux récits ...sans même quitter Paris.

mercredi, juillet 09, 2008

you made me realise 

My Bloody Valentine en concert.
ce soir.
rien que de l'écrire, les souvenirs reviennent. une vraie madeleine! la dernière peut être, après avoir pu enfin assister à un concert des Pixies.
...quoique, si un jour les Smiths voulaient bien s'entendre!


mais "My Bloody", c'est autre chose. un son, une pochette, un musicien fou, pas de trace ou presque pendant de longues années : les ingrédients du "mythe" sont en place depuis 1991. "Creation a failli faire faillite à cause de Loveless" (merci Oasis pour avoir renfloué les caisses), "mais que fait Kevin Shields?" (après une tournée avec Primal Scream, la vraie réponse n'est arrivée qu'en 2005 avec les trois titres pour la B.O. de Lost in Translation), etc etc

J'écoute My Bloody Valentine depuis 1993, deux ans après la sortie de Loveless, un an après leur dernier concert à L'Olympia (l'affiche, page prise dans un Inrocks de 92, est restée longtemps sur les murs chez moi). Tout cela était encore frais, et j'ai donc pu lire et entendre des retours sur leurs prestations sur scène : brouillons, pas au niveau du disque, et le rappel de 25 minutes - toujours, You Made Me Realise. Avec les oreilles explosées pour ceux qui ont oublié les Boules Quiès (...ne pas les oublier ce soir...)

De l'extérieur, My Bloody Valetine, cela sent le club d'experts en musiques obscures, le plaisir pour initiés et le mépris associé pour le reste du monde - c'est le risque. Alors que tout cela tient à un plaisir simple pour l'auditeur: écouter un son de guitare incroyable, très fort, pendant de longues minutes, être hypnotisé par la musique. et recommencer autant de fois que le besoin s'en ressent. pas besoin d'aller plus loin dans la connaissance et l'exégèse en fait. Le reste (connaitre la biographie de Kevin Shields, etc), n'est que de la littérature.

Pour essayer l'analyse malgré tout, au delà de la seule guitare, c'est une musique d'une autre planète, maintenant devenue une musique d'un autre temps, sans précédent et sans suite. Belle et bien bâtie autour de cette seule guitare et de ses sons reconnaissables entre tous, loin devant des voix perdues et une batterie ...mmm... basique on dira.

Loveless : un album si particulier, que j'appris à aimer lentement (Ride était bien plus immédiat), que je ne peux écouter que très fort et, bizarrement, que j'ai du mal à conseiller. Sans prévenir, le choc risque d'être rude, et en prévenant, on se transforme en élitiste de bas étage avec des formules à l'emporte pièce. Les mots collent mal à l'expérience de ce disque, encore aujourd'hui.

Quant au Zénith, quel dommage que ce concert ait du s'y tenir. Surtout qu'on peut désormais douter que la salle affiche complet.

[mise à jour - après le concert]
C'était donc vrai. Tout ce qu'on racontait à l'époque sur "My Bloody" en concert - le bruit, l'ampleur du son, on n'entend presque pas les voix, les chansons parfois massacrées, parfois encore meilleures que les originales, et ce bruit, toujours plus fort, jamais entendu ailleurs. merci les boules Quiès! et comment tous ces gens qui n'en avaient pas mis (malgré la paire de protection offerte à l'entrée) ont-ils fait? les fous!

Le journal le dit mieux que moi. Dans Le Monde : "On a pourtant l'impression que le lieu n'a jamais autant tremblé sous les décibels. En particulier quand, au moment de You made me realise final, le quatuor façonne un tunnel de bruit blanc, évoquant irrésistiblement les réacteurs d'une fusée au décollage. Devant l'assaut, le son en façade est à plusieurs reprises coupé par les techniciens du Zénith. Ce qui n'a pas empêché les oreilles même protégées de siffler sur le chemin du retour" (merci Alexis d'avoir vu l'article).

Yeah!! et oui, le principe de précaution a fini par faire son retour en bout de course (il faut dire qu'on frôlait le dommage irréversible sur plus de trois mille paires d'oreilles eh eh)
En conclusion, ce concert, c'était un peu tard (...2008 quand même...) mais j'y ai vu et entendu ce que j'attendais depuis tout ce temps là. Unique.

en concert 

Les lundi soir, je répète avec mon groupe (rôle: batteur). Une fois n'est pas coutume, un concert a eu lieu - un samedi. le 28 juin dernier, au bar Gambetta.
pour écouter : Just On Monday


mercredi, juillet 02, 2008

en juin 

avec les beaux jours revenus, ou presque, mise en pratique du titre de ce blog. sur les chemins du Finistère pour débuter le mois



puis la nuit Toulousaine



Pont Neuf, version Garonne


avant de passer, pas si loin de Paris -mais voiture obligatoire, à l'Abbaye de Royaumont si chère à Saint Louis et à Télérama.