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dimanche, mars 25, 2007

sous les néons de la messe arcadienne 

Retour à l'Olympia mardi soir pour le deuxième concert d'Arcade Fire à Paris. La stature du groupe a bien changé, en progression constante depuis deux ans. Adoubés par David Bowie, voici France Inter qui en parle même au prime time du matin à la sortie de leur album récemment. Leur album, habilement arrivé jusqu'à nous par un buzz savamment calculé (comme a pu l'analyser pas.lontemps sur la blogothèque récemment). Le plus beau c'est que ce disque mérite ce buzz (du moins selon moi).
Alors forcément, ils vendent toutes les places de l'Olympia en quelques jours et la salle est donc bien remplie mardi dernier, public 25-40 ans inrocks/etc de circonstance. Premieres parties pas très prometteuses - certes j'aime les ingrédients de la formule Electrelane, très axée sur la première époque de Stereolab, mais au final le résultat n'est pas convaincant, la faute aux voix je crois, pas très justes en général. Et puis évidemment, on n'est pas très patient quand on attend un groupe aussi présent sur scène, qui m'a laissé des souvenirs très forts des concerts de 2005. 22h, ca commence.
Je n'avais pas anticipé autant de mouvement de foule à leur arrivée sur scène. A croire que nos amis trentenaires (dont je suis prochainement) ont voulu revivre la joie, la sueur, les mouvements de foule de leur jeunesse. Super. Top. Eh oh, c'est Arcade Fire là, pour le pogo c'est un peu juste! Surprenant quand meme, mais forcement, ca c'est calmé (pas encore des papys, mais allez tenir un concert entier a gigoter hein!). Là, j'ai pu reprendre le fil (plus de peur de se faire bousculer ou marcher dessus), et l'appareil photo de temps à autre, et me rendre compte qu'avec des moyens supplémentaires (le visuel, les lumières, le grand orgue!) Arcade Fire est toujours le même très grand groupe de scène découvert voici deux ans.



Les nouvelles chansons se mélangent bien aux titres mieux connus de Funeral. La fougue des neuf (je crois) musiciens est intacte. Au moment du malaise d'un d'entre eux (le batteur a priori, j'ai cru comprendre meme qu'il etait sur masque à oxygène pendant un temps!), ils improvisent un Neighborhood acoustique tous sur le front de scène. Un grand moment. Le concert passe vite, se termine en coeur sur Rebellion. Et le public resta longtemps après leur départ à réclamer un ultime rappel - il fallut rallumer toutes, vraiment toutes, les lumières de l'Olympia pour vider la salle.

mes photos sur indie live pics.

dimanche, mars 04, 2007

passage au Louvre 

premier dimanche du mois : Louvre gratuit
direction le musée cet après midi pour une ballade rapide dans quelques salles, histoire de profiter de ce musée que Dubai (il parait) nous envie. Première surprise en arrivant, avant de rentrer dans la Cour Carrée, quelques Mercedes noires sont alignées prêtes à partir. Soit. Puis on croise un groupe, façon souverain et sa cour. Tiens donc. Ah oui, mais c'est Bernard Arnault! Effectivement, souverain était bien le mot.
Nous entrons dans la Cour Carrée. Là se dresse en fait un grand chapiteau blanc, partiellement translucide. Un défilé semble-t-il vient de s'y terminer. Un groupe se dirige vers la sortie d'où nous venons, une "meute" de photographes entourant ...mais qui donc? curiosité du badaud, l'oeil s'allume. Elle regarde ses pieds, fait comme s'il n'y avait pas tous ces objectifs, prétend être dans une bulle: Scarlett Johanson passe tout près. Non, je ne prendrai pas une photo avec mon téléphone, malgré le reflexe impulsif, malgré la surprise, ce sera une honte de moins à éviter d'etre idiot ...pour une photo floue souvent. Il n'empeche, croiser ainsi le pouvoir économique personnifié et une star de cinéma, eh bien, à défaut de MMS voici donc un billet largement entamé par cette double 'alerte vedette'.

Ensuite, vive la peinture italienne, promenade dans la grande galerie avec des touristes venus de tous les pays pour ...disons se recueillir... sur le mausolée de Mona-da-vinci-decoded-Lisa. Financé par Nippon Television, objet de la photographie (interdite en fait, oups) ci dessous. Bizarre cette nouvelle salle de La Joconde tout de même. Et dommage les photos interdites dans le musée sous prétexte que les oeuvres sont toutes sur louvre.fr. Certes, mais comment garder un souvenir du cadre du tableau et de son environnement dans le musée? Sans flash, je ne vois pas le problème. C'est dommage...



Une fois sortis du Louvre, du tumulte, du hall de gare et des rêves de gloire Napoléonienne, il est simplement l'heure du soleil plus bas qui permet tous les clichés carte postale. La Seine affleure sur les quais ces jours ci...


il est temps de remonter prendre le 27!