vendredi, octobre 28, 2005
Sonic Youth to John Lennon
Sonic Youth en Domaine Privé John Lennon hier soir à la Cité de la Musique.
Concert de Sonic Youth, retour sur les grands moments de leur carrière (Catholic Bloc, White Kross, Kool Thing, etc), des extraits du dernier album (un de leurs meilleurs), du bruit (Burning Spear, etc) et un bel hommage à Lennon au milieu avec un cover magnifique (longue intro tres calme puis la chanson) de Isolation, chanson de l'album Plastic Ono Band. les photos.
Concert de Sonic Youth, retour sur les grands moments de leur carrière (Catholic Bloc, White Kross, Kool Thing, etc), des extraits du dernier album (un de leurs meilleurs), du bruit (Burning Spear, etc) et un bel hommage à Lennon au milieu avec un cover magnifique (longue intro tres calme puis la chanson) de Isolation, chanson de l'album Plastic Ono Band. les photos.
jeudi, octobre 20, 2005
Automne / Soxtober / Monkeys
Paris en automne, les jours raccourcissent, les feuilles tombent, les sanglots longs, etc... vu du Pont du Carrousel, cela donne :
Mais l'automne, le mois d'octobre, c'est bien entendu le mois...
...des plays-off du baseball ! yeah ! ! L'année dernière a vu le triomphe de Boston, attendu depuis 1918 en Nouvelle Angleterre. Et bien cette année, ou plutôt ce week end, c'est le début des world series entre Chicago et Houston. L'enthousiasme absurde pour un sport inexistant par ici n'ayant de sens qu'avec le soutien inconditionnel d'une ville face à une autre, le tout basé sur des critères partiels et réducteurs, je prends résolument partie pour les chaussettes blanches.
Plus d'informations sur la white sox mania en marche sur la ville d'ER là.
Rien à voir, mais la température monte côté Arctic Monkeys. Concert sold out à l'Astoria, premier single #1 en Angleterre, nouvelle démonstration après Franz Ferdinand qu'un très bon groupe + les morceaux disponibles sur internet = découverte et phénomène accélérés. Pour Bernard Lenoir qui s'étonnait de voir un groupe avec un seul single à son actif remplir une salle de 2000 personnes à Londres (record de Franz Ferdinand, 750 personnes, ou Oasis en 94, 350, battus), je pense qu'en fait il ne s'agit plus exactement de la réalité. Ce sont bien 12 chansons du groupe qui circulent (au moins) et attirent la foule - tout comme l'avait fait Franz Ferdinand. Oasis était plus méritant? Il ne faut pas exagérer tout de même.
Arctic Monkeys en concert: levée de rideau à l'Olympia le 7 nov, 18h30.
Mais l'automne, le mois d'octobre, c'est bien entendu le mois...
...des plays-off du baseball ! yeah ! ! L'année dernière a vu le triomphe de Boston, attendu depuis 1918 en Nouvelle Angleterre. Et bien cette année, ou plutôt ce week end, c'est le début des world series entre Chicago et Houston. L'enthousiasme absurde pour un sport inexistant par ici n'ayant de sens qu'avec le soutien inconditionnel d'une ville face à une autre, le tout basé sur des critères partiels et réducteurs, je prends résolument partie pour les chaussettes blanches.
Plus d'informations sur la white sox mania en marche sur la ville d'ER là.
Rien à voir, mais la température monte côté Arctic Monkeys. Concert sold out à l'Astoria, premier single #1 en Angleterre, nouvelle démonstration après Franz Ferdinand qu'un très bon groupe + les morceaux disponibles sur internet = découverte et phénomène accélérés. Pour Bernard Lenoir qui s'étonnait de voir un groupe avec un seul single à son actif remplir une salle de 2000 personnes à Londres (record de Franz Ferdinand, 750 personnes, ou Oasis en 94, 350, battus), je pense qu'en fait il ne s'agit plus exactement de la réalité. Ce sont bien 12 chansons du groupe qui circulent (au moins) et attirent la foule - tout comme l'avait fait Franz Ferdinand. Oasis était plus méritant? Il ne faut pas exagérer tout de même.
Arctic Monkeys en concert: levée de rideau à l'Olympia le 7 nov, 18h30.
mardi, octobre 04, 2005
Nolita
Lundi soir, Keren Ann à l'Olympia. Mes photos.
Ses concerts sont toujours entre deux, pas toujours intenses, parfois maladroits, mais ce soir les moments sublimes furent nombreux. Sur une chanson en hébreu improvisée à la guitare acoustique puis a capella tout d'abord, sur "Nolita" ensuite. Point d'orgue de son dernier album, Pitchfork l'écrit mieux que je ne le ferais... "It's late, I think I'm gonna stay, think I'm gonna bury you," she sings, but the "bury" is drawn out and slurred-- she could just as well be singing "marry you." A hollow, reverberating trill stretches out in the darkened space like moonlight rippling over water. She eventually stops singing altogether and just breathes, at first lightly, then deeply and insistently as the background strings build to whooshing climax. The moment is at once gloriously baroque and understated." Fois dix en concert!
Ce qui donne, en tentative de traduction: "It's late, I think I'm gonna stay, think I'm gonna bury you," chante Keren Ann (il est tard, je pense que je vais rester, que je vais t'enterrer), mais le mot "bury" est noyé et atténué -- elle pourrait tout aussi bien chanter "marry you"(me marier avec toi). Un trémolo léger se réverbere et s'étend dans le noir comme un clair de lune scintillant à la surface de l'eau. Elle s'arrête finalement de chanter et respire seulement, légèrement d'abord, puis profondemment et plus fortement pendant que les cordent culminent dans le fond apres une ascension limpide. Un instant à la fois glorieusement baroque et tout en retenue.
En rappel, une chanson chantée en duo avec l'hôte de l'Olympia du lendemain, Tom McRae.
Ses concerts sont toujours entre deux, pas toujours intenses, parfois maladroits, mais ce soir les moments sublimes furent nombreux. Sur une chanson en hébreu improvisée à la guitare acoustique puis a capella tout d'abord, sur "Nolita" ensuite. Point d'orgue de son dernier album, Pitchfork l'écrit mieux que je ne le ferais... "It's late, I think I'm gonna stay, think I'm gonna bury you," she sings, but the "bury" is drawn out and slurred-- she could just as well be singing "marry you." A hollow, reverberating trill stretches out in the darkened space like moonlight rippling over water. She eventually stops singing altogether and just breathes, at first lightly, then deeply and insistently as the background strings build to whooshing climax. The moment is at once gloriously baroque and understated." Fois dix en concert!
Ce qui donne, en tentative de traduction: "It's late, I think I'm gonna stay, think I'm gonna bury you," chante Keren Ann (il est tard, je pense que je vais rester, que je vais t'enterrer), mais le mot "bury" est noyé et atténué -- elle pourrait tout aussi bien chanter "marry you"(me marier avec toi). Un trémolo léger se réverbere et s'étend dans le noir comme un clair de lune scintillant à la surface de l'eau. Elle s'arrête finalement de chanter et respire seulement, légèrement d'abord, puis profondemment et plus fortement pendant que les cordent culminent dans le fond apres une ascension limpide. Un instant à la fois glorieusement baroque et tout en retenue.
En rappel, une chanson chantée en duo avec l'hôte de l'Olympia du lendemain, Tom McRae.
lundi, octobre 03, 2005
Nuit Blanche
Difficile de parler de Nuit Blanche quand il ne s'agit pour ma part que de la soirée de samedi soir, mais voici une vue de la Bastille prise depuis la terrasse de l'Institut du Monde Arabe dans le 5e (samedi vers 20h45). Des faisceaux lumineux éclairaient le ciel comme celui-ci à plusieurs endroits de la ville. Une impression de grande discothèque géante pour les extra terrestres de passage probablement. A l'institut, belle ambiance à la Médina, et hommage (diplomatique?) au peintre prince d'Arabie Saoudite Kaled Al Faysal au -2.
Nuit Blanche est avant tout la fête de l'art contemporain. Puisqu'il n'a pas vraiment été possible d'en voir (d'accord, la cible, la "coulée verte" était bien trop populaire, et la file de 300m nous a calmés), petit retour en arrière mais toujours d'actualité. Je m'explique: jusqu'à fin octobre, je vous invite à vous rendre à la Fondation Cartier (Bd Raspail) pour l'exposition "J'en Rêve" qui présente les créations d'une centaine de jeunes artistes environ. Très riche, peinture, video, sculpture, plein de bonnes idées, et dans le lot, on en ressort tous avec un artiste favori. A voir.
Début de soirée fin août à la Fondation Cartier
Nuit Blanche est avant tout la fête de l'art contemporain. Puisqu'il n'a pas vraiment été possible d'en voir (d'accord, la cible, la "coulée verte" était bien trop populaire, et la file de 300m nous a calmés), petit retour en arrière mais toujours d'actualité. Je m'explique: jusqu'à fin octobre, je vous invite à vous rendre à la Fondation Cartier (Bd Raspail) pour l'exposition "J'en Rêve" qui présente les créations d'une centaine de jeunes artistes environ. Très riche, peinture, video, sculpture, plein de bonnes idées, et dans le lot, on en ressort tous avec un artiste favori. A voir.
Début de soirée fin août à la Fondation Cartier
