vendredi, janvier 28, 2005
rock! ro-bot rock!
daft punk is back / dancefloor is burnin'
many classic daft tunes on the record / 'robot rock' & 'human after all' definitive killers
in stores ...march 21st.
ah oui quand même.
track #9 'technologic':
zip it load it save it burn it jam it trash it up-grade it
buy it!
many classic daft tunes on the record / 'robot rock' & 'human after all' definitive killers
in stores ...march 21st.
ah oui quand même.
track #9 'technologic':
zip it load it save it burn it jam it trash it up-grade it
buy it!
mercredi, janvier 26, 2005
Retour des classiques
Il était temps que j'écoute le premier album de Bloc Party. A force de publicité répétée aux amis, sur ce blog et d'échos positifs dans le NME et consorts, le début 2005 était pour eux. Las, si j'ai bien retrouvé les 2-3 singles entendus ces derniers mois, l'album ne laisse pas une impression impérissable. Trois écoutes ne l'ont pas plus réhabilité, et j'ai désormais du mal à les voir rééditer l'exploit de Franz Ferdinand l'année passée. Attention, ce n'est pas un mauvais album non plus, c'est pas mal du tout mais il n'y a là rien d'exceptionnel, ni de quoi durer. L'hiver n'incite pas à la mansuétude sans doute... en tout cas j'ai bon espoir d'écouter Daft Punk assez vite désormais, et pour l'heure -je m'en tiendrai au seul single- LCD soundsystem nous fait très bien attendre avec son "daft punk is playing at my house", un killer track des dancefloors indie.
Une parenthèse musique classique ce soir sur France 3, tous les ans je réessaye les victoires, parce que en stéréo sur la chaîne ça rend pas mal et puis Frédéric Lodéon raconte si bien n'est ce pas. Mon oreille est un peu distraite (mais c'est agréable) sauf que tout à l'heure a été joué l'aquarium du carnaval des animaux de St Saëns. Et là, ce morceau, c'est juste génial. Tout le temps. Que ce soit Walt Disney ou Terrence Malick qui s'en serve, ou donc en direct sur France 3/France Inter. Cela dit, le baroque triomphe, et trop de Vivaldi, trop de notes,.... et non, pas encore Nigel Kennedy!
Bref. Bloc Party évacué, qu'attendre donc de 2005? mmm, un concert d'Arcade Fire à Paris, le retour triomphant de Brett & Bernard devenus The Tears, réécouter les Futureheads qui le méritent bien, le 3e Portishead, le nouveau Coldplay, des températures au dessus de zéro au moins ...et des nouveaux groupes, please.
Par contre, devoir acheter des places tant de temps en avance, cela devient absurde. Ce n'est pas pour le palais des sports de Johnny, en juin 2006 tout de même, ou Mylène en janvier, mais devoir réserver pour novembre (2005) -Keren Ann sera à l'Olympia- c'est bien loin. Ce qui ne va bien sur pas m'arrêter.
Une parenthèse musique classique ce soir sur France 3, tous les ans je réessaye les victoires, parce que en stéréo sur la chaîne ça rend pas mal et puis Frédéric Lodéon raconte si bien n'est ce pas. Mon oreille est un peu distraite (mais c'est agréable) sauf que tout à l'heure a été joué l'aquarium du carnaval des animaux de St Saëns. Et là, ce morceau, c'est juste génial. Tout le temps. Que ce soit Walt Disney ou Terrence Malick qui s'en serve, ou donc en direct sur France 3/France Inter. Cela dit, le baroque triomphe, et trop de Vivaldi, trop de notes,.... et non, pas encore Nigel Kennedy!
Bref. Bloc Party évacué, qu'attendre donc de 2005? mmm, un concert d'Arcade Fire à Paris, le retour triomphant de Brett & Bernard devenus The Tears, réécouter les Futureheads qui le méritent bien, le 3e Portishead, le nouveau Coldplay, des températures au dessus de zéro au moins ...et des nouveaux groupes, please.
Par contre, devoir acheter des places tant de temps en avance, cela devient absurde. Ce n'est pas pour le palais des sports de Johnny, en juin 2006 tout de même, ou Mylène en janvier, mais devoir réserver pour novembre (2005) -Keren Ann sera à l'Olympia- c'est bien loin. Ce qui ne va bien sur pas m'arrêter.
mardi, janvier 18, 2005
£ondon
Special week-end to visit a friend in London. Les soldes à Londres? les musées eux sont gratuits! Le millenium bridge est sympathique mais manque d'ambition - avec une telle situation, et l'an 2000 à célébrer, cette passerelle étroite est écrasée par la Tate Modern et Saint Paul.
Pour être concis, une fois n'est pas coutume, deux images du 15 janvier 2005 à Londres.
Un collage traficage personnel accolé au paquet de chewing gum à regarder, tester mais pas à acheter au store de Regent Street. Les vendeurs avaient le leur. Pour le shuffliste potentiel, patience, encore une semaine.
Pour être concis, une fois n'est pas coutume, deux images du 15 janvier 2005 à Londres.
Un collage traficage personnel accolé au paquet de chewing gum à regarder, tester mais pas à acheter au store de Regent Street. Les vendeurs avaient le leur. Pour le shuffliste potentiel, patience, encore une semaine.
vendredi, janvier 14, 2005
Hauru no Ugoku Shiro
Soit "Le château ambulant", ou plus précis, "Howl's Moving Castle", ce qui est en plus le titre du livre dont le dessin animé est librement inspiré. Une nouvelle fois, la magie Miyazaki opère et il est bien agréable de se laisser porter d'une seconde à l'autre sans savoir quelle nouvelle surprise surréaliste va sortir. Nouvel emballement de la critique, une nouvelle fois justifié.
D'ailleurs, les fans de Miyazaki sont désormais nombreux. A l'apparition du logo du studio Ghibli (ah, ce Totoro...), quelques "aaaah!" de satisfaction sont partis des rangs du MK2 Odéon. Plusieurs enthousiastes dans la salle ont semble-t-il vécu le film à fond d'ailleurs (rires, émotions, ...)
Que des qualités à ce film, même quand il nous perd, et la cerise par dessus: la musique. Comme d'habitude en fait. Là où les films américains pêchent souvent, Joe Hisaichi dégaine lui la couleur de Debussy/Ravel (Wagner) en grandes plages vibrantes -merveilleux.
Ce qui va en plus si bien à l'univers début de siècle dans lequel flotte le film (bon, je suis moins fan de la chanson finale en japonais mais un dessin animé sans chanson, c'est comme Ghost in the Shell sans citation philosphico-cryptico-symboliste n'est ce pas)
Sans doute 40 millions d'entrées au Japon, une suite sous la forme d'un cirque cet été est maintenant prévue. Le studio Ghibli ou l'étonnement permanent!
Vu en boucle sur MTV2 toute la semaine durant l'immanquable NME Chart List -où en une heure l'on prend trois mois d'avance sur la presse musicale parisienne, le nouveau clip des Doves, "black and white town". Images de gamins anglais désoeuvrés en banlieue (pas très gai), mais peu importe. Clavier et rythmique soutenue au début, nous sommes en 2005. Puis sur le refrain, l'envolée, la seconde voie aérienne: cette chanson n'a l'air de rien mais une fois le volume relevé, l'effet est garanti -pendant une seconde nous revoici en 1992.
Bloc Party est pour le moment au dessus du lot. Leur nouveau single, the #1 of the week, assure terriblement. Et il est en plus assez différent du précédent, un luxe pour les groupes actuels. ...il est temps que j'écoute leur album!! (oui je sais il n'est pas sorti mais chhhhht)
D'ailleurs, les fans de Miyazaki sont désormais nombreux. A l'apparition du logo du studio Ghibli (ah, ce Totoro...), quelques "aaaah!" de satisfaction sont partis des rangs du MK2 Odéon. Plusieurs enthousiastes dans la salle ont semble-t-il vécu le film à fond d'ailleurs (rires, émotions, ...)
Que des qualités à ce film, même quand il nous perd, et la cerise par dessus: la musique. Comme d'habitude en fait. Là où les films américains pêchent souvent, Joe Hisaichi dégaine lui la couleur de Debussy/Ravel (Wagner) en grandes plages vibrantes -merveilleux.
Ce qui va en plus si bien à l'univers début de siècle dans lequel flotte le film (bon, je suis moins fan de la chanson finale en japonais mais un dessin animé sans chanson, c'est comme Ghost in the Shell sans citation philosphico-cryptico-symboliste n'est ce pas)
Sans doute 40 millions d'entrées au Japon, une suite sous la forme d'un cirque cet été est maintenant prévue. Le studio Ghibli ou l'étonnement permanent!
Vu en boucle sur MTV2 toute la semaine durant l'immanquable NME Chart List -où en une heure l'on prend trois mois d'avance sur la presse musicale parisienne, le nouveau clip des Doves, "black and white town". Images de gamins anglais désoeuvrés en banlieue (pas très gai), mais peu importe. Clavier et rythmique soutenue au début, nous sommes en 2005. Puis sur le refrain, l'envolée, la seconde voie aérienne: cette chanson n'a l'air de rien mais une fois le volume relevé, l'effet est garanti -pendant une seconde nous revoici en 1992.
Bloc Party est pour le moment au dessus du lot. Leur nouveau single, the #1 of the week, assure terriblement. Et il est en plus assez différent du précédent, un luxe pour les groupes actuels. ...il est temps que j'écoute leur album!! (oui je sais il n'est pas sorti mais chhhhht)
samedi, janvier 08, 2005
turner//sounddance
Daft Punk revient, "human after all" nous disent-ils. Le NME informe que l'album a été enregistré en six semaines, qu'il y aura surtout des guitares. Certains parlent même de "rock japonais à guitare des 80s", rien que çà! Si quelqu'un sait à quoi cet album va vraiment ressembler ...ou de quoi avait l'air le Japon à guitare en 1985, qu'il me fasse signe.
Valeur sûre de la nouvelle année, le premier album de Bloc Party, "silent alarm". "Helicopter" était un single qui déchire, l'album doit être au niveau. Même Top Of The Pops cette semaine a parlé d'eux, c'est dire... en black session le 7 février.
Vendredi soir, visite à l'une des nocturnes de l'expo Turner-Whistler-Monet au Grand Palais. Bel hommage à l'impact originel de Turner, dont le parcours a changé le cours de l'histoire (de la peinture). La première salle est particulièrement réussie, elle explique cela en six tableaux, d'un paysage quelconque, très XVIIIe, des débuts, jusqu'à une brume de couleurs abstraite de 1845 - un siècle d'avance. Après, beaucoup d'autres brumes réussies, entre les nocturnes de Whistler et les nombreux Monet, très doué le Claude, ses rives de Seine le matin et ses parlements de Londres. Happening Mallarmé au milieu aussi; des manuscrits du poète sont présentés - du Vincent Delerm avec name dropping de nos trois héros de l'expo, on a vu mieux (Elstir par exemple!).
Pour venir, il aura fallu réserver plusieurs jours en avance puis composer avec une foule nombreuse mais le pire ....cela valait vraiment la peine.
Cette semaine, la compagnie de danse Merce Cunningham est à l'Opéra de Paris, à Garnier. Après le film The Company l'année dernière qui a su intéresser un inculte de la danse comme moi au sujet, je pensais bien un jour tenter l'expérience in vivo à Garnier. Concrétisation samedi soir pour trois chorégraphies de Merce Cunningham. A 85 ans, il continue toujours de créer, mais l'enthousiasme a été relatif pour les deux premières, les plus récentes. Peu habitué, je n'ai pas trop d'avis - ou plutôt j'étais partagé entre l'attrait pour la musique électronique distordue (à fond dans Garnier, yeah!!), des beaux moments (surtout quand les danseurs se retrouvent à deux sur scène) et un sentiment de répétition, de propos qui tourne à vide.
Ce que le public attendait (les bravo à la fin me l'ont dit) c'était en fait la 3e, Sounddance, une chorégraphie de 1975 en costumes moulants d'époque, où il n'y avait plus de raison d'être partagé: le son (pas exactement de la musique) entêtant, des boucles liquides on va dire, et de superbes mouvements - j'aurais voulu prendre des photos de chaque chose vue. Merce Cunningham, qui est venu saluer à la fin, a eu son ovation.
D'ailleurs c'est bien avec une photo de cette chorégraphie que le site web de l'opéra ouvre ces jours ci :
"wow, pure beauty" s'est dit la moitié du public à ce moment là (ca parlait beaucoup anglais!).
Et l'opéra, c'est aussi l'occasion d'ajouter une alerte vedette (TradeMark pas.longtemps) à ce blog: Claire Chazal était au bar niveau orchestre.
Valeur sûre de la nouvelle année, le premier album de Bloc Party, "silent alarm". "Helicopter" était un single qui déchire, l'album doit être au niveau. Même Top Of The Pops cette semaine a parlé d'eux, c'est dire... en black session le 7 février.
Vendredi soir, visite à l'une des nocturnes de l'expo Turner-Whistler-Monet au Grand Palais. Bel hommage à l'impact originel de Turner, dont le parcours a changé le cours de l'histoire (de la peinture). La première salle est particulièrement réussie, elle explique cela en six tableaux, d'un paysage quelconque, très XVIIIe, des débuts, jusqu'à une brume de couleurs abstraite de 1845 - un siècle d'avance. Après, beaucoup d'autres brumes réussies, entre les nocturnes de Whistler et les nombreux Monet, très doué le Claude, ses rives de Seine le matin et ses parlements de Londres. Happening Mallarmé au milieu aussi; des manuscrits du poète sont présentés - du Vincent Delerm avec name dropping de nos trois héros de l'expo, on a vu mieux (Elstir par exemple!).
Pour venir, il aura fallu réserver plusieurs jours en avance puis composer avec une foule nombreuse mais le pire ....cela valait vraiment la peine.
Cette semaine, la compagnie de danse Merce Cunningham est à l'Opéra de Paris, à Garnier. Après le film The Company l'année dernière qui a su intéresser un inculte de la danse comme moi au sujet, je pensais bien un jour tenter l'expérience in vivo à Garnier. Concrétisation samedi soir pour trois chorégraphies de Merce Cunningham. A 85 ans, il continue toujours de créer, mais l'enthousiasme a été relatif pour les deux premières, les plus récentes. Peu habitué, je n'ai pas trop d'avis - ou plutôt j'étais partagé entre l'attrait pour la musique électronique distordue (à fond dans Garnier, yeah!!), des beaux moments (surtout quand les danseurs se retrouvent à deux sur scène) et un sentiment de répétition, de propos qui tourne à vide.
Ce que le public attendait (les bravo à la fin me l'ont dit) c'était en fait la 3e, Sounddance, une chorégraphie de 1975 en costumes moulants d'époque, où il n'y avait plus de raison d'être partagé: le son (pas exactement de la musique) entêtant, des boucles liquides on va dire, et de superbes mouvements - j'aurais voulu prendre des photos de chaque chose vue. Merce Cunningham, qui est venu saluer à la fin, a eu son ovation.
D'ailleurs c'est bien avec une photo de cette chorégraphie que le site web de l'opéra ouvre ces jours ci :
"wow, pure beauty" s'est dit la moitié du public à ce moment là (ca parlait beaucoup anglais!).
Et l'opéra, c'est aussi l'occasion d'ajouter une alerte vedette (TradeMark pas.longtemps) à ce blog: Claire Chazal était au bar niveau orchestre.
lundi, janvier 03, 2005
gmiggs//polls//capa
Les effets du nouvel an passés (habituelles reflexions sur le temps qui passe et la tête qui fait mal), je peux revenir faire la promotion de mon ravalement de site web, indielivepics. bizarrement je n'ai pas touché à la page (censée être) principale, mais à celle que tout le monde va voir -Google oblige. La page concerts. Comme personne n'allait plus voir les photos de black sessions à leur place non plus, je les ai rajoutées dans la liste de ce qui ressemble désormais beaucoup à un photoblog de concerts depuis dix ans.
Habituellement je reçois un mail par an de visiteur, qui recherche desesperement un enregistrement de black session par exemple. L'exemplaire 2005 est arrivé vite, puisque dimanche 2, voici Ryan, du groupe new yorkais General Miggs (que je ne connaissais pas jusque la) qui m'ecrit:
"I am fan of Indie Live pics and figured why not give it a shot to e-mail and
for once let someone know about General Miggs and our scene of great bands
that IS the real future of New York music. We have no manager, no booking agent and no label, but have developed our
own scene and write some of the best songs being written today."
Ce mélange de remerciement (quand meme, on ne m'ecrit pas souvent pour cela, donc je le prends comme tel) et d'assurance crane d'etre "the best living band on Earth" m'a pas mal plu. Il mériterait d'être anglais, ils sont habituellement seuls à être autant surs de leur fait. Pour écouter leur musique: www.myspace.com/generalmiggs ou www.gmiggs.com.
Some of the best songs written today je ne sais pas mais "loose tooth" est vraiment bien et ils ont l'air d'etre pas mal sur scene. à suivre alors!
référundums suite: lost in 2004
je consulte les résultats sur télérama.fr pour le cinema et, si je suis d'accord avec les critiques, je suis perplexe pour le classement lecteurs. d'abord, ca doit etre un des effets du pass, avec à peu près 50 films vus par an je me transforme peu à peu en critique avec un avis sur tout. un signe qui ne trompe pas: "Saraband" de Bergman est pour moi aussi un chef d'oeuvre. sincèrement.
je suis perplexe pour l'avis des lecteurs, mais malgré eux. car ils ont couronné "Lost in Translation", mon film de l'année ...2003. d'accord, il est sorti chez nous le 5 janvier. le dernier pays a le sortir, les americains l'ont vu bien avant en 2003. il a meme du etre tourné en 2002 sans doute, c'est dire.
Donc avec un telefilm film de l'année d'un coté, et un film de 2003 de l'autre, nous voila bien. Une belle confusion en même temps, agréable de précipitation, tous ces films sont formidables en fait. Difficile de penser etre un critique sensé et de couronner le dernier film que j'ai vu mais pour 2004, je confirme la palme ci dessous à "Rois et Reine".
pour la musique, belle joie: je suis sans le savoir toujours un lecteur des inrocks. "Sonic Nurse" au sommet, bien joué! pour le reste, je ne reviendrai quand meme pas vers les inrocks, au style ampoulé disons ...navrant, et dont certains journalistes mettent The Arcad Fire dans leur top 5 alors qu'ils n'ont pas pris la peine d'en avertir leurs lecteurs je crois - sans les échos enthousiastes d'outre atlantique, qui aurait entendu parlé ici de "Funeral"?
et pour un avis alternatif au mien, mais tout aussi instructif, le top 10 of me brother, man :
1/ HOPE OF THE STATES « the lost riot »
2/ THE LIBERTINES « libertines »
3/ MORRISSEY « you are the quarry »
4/ MARIANNE FAITHFULL
5/ DIOS « dios »
6/ THE POLYPHONIC SPREE « together we’re heavy »
7/ NICK CAVE « abattoir blues / the lyre of orpheus »
8/ INTERPOL « Antics »
9/ FRANZ FERDINAND
10/ AIR « talkie walkie »
11/ THE ARCADE FIRE « funeral »
12/ BIOLAY & Mastroianni « home »
13/ NANCY SINATRA
14/ PHOENIX « 30days ago »
15/ BJORK « medulla »
oui, Hope Of the States c'est bien et Dios aussi. Jamais vraiment introuvables, Gibert les a en import, tout comme Arcad Fire (on me souffle qu'xdonkey les a en import aussi mais chuuut, ces groupes la il faut les soutenir!).
expo R.Capa
une sortie culturelle à la BNF rue de Richelieur pour conclure. fin le 31/12, visitée la veille. beaucoup de monde, atmosphère tendue dans la file d'attente ("ah en France on ne sait rien organiser" etc etc mais oui bien sur), et la retrouvaille avec les photos du siècle à l'intérieur. j'ai connu les photos de Capa, le "plus grand photographe de guerre", grâce à internet depuis six ans. terribles et immédiates, ses photos sont comme tirées d'un film pour la plupart tant le moment est bien choisi, la lumière bonne ...pas de télévision à l'époque, et l'on comprend bien comment ses reportages ont pu faire vendre la presse de l'époque. tout est dit en quelques photos. une des plus terribles, morbide et fascinante, la guerre à nu - le corps de ce caporal americain abattu par un sniper allemand, derriere une fenetre (la photo est prise depuis l'appartement), le sang coule sur le parquet. confrontation terrible du quotidien (on est dans un appartement, on voit les arbres dehors par la fenetre), de la mort, de la violence pure (on ne voit que le sang). dur d'imaginer la guerre mais une photo comme celle la aide a le faire. apres avoir lu, vous pouvez la voir.
Habituellement je reçois un mail par an de visiteur, qui recherche desesperement un enregistrement de black session par exemple. L'exemplaire 2005 est arrivé vite, puisque dimanche 2, voici Ryan, du groupe new yorkais General Miggs (que je ne connaissais pas jusque la) qui m'ecrit:
"I am fan of Indie Live pics and figured why not give it a shot to e-mail and
for once let someone know about General Miggs and our scene of great bands
that IS the real future of New York music. We have no manager, no booking agent and no label, but have developed our
own scene and write some of the best songs being written today."
Ce mélange de remerciement (quand meme, on ne m'ecrit pas souvent pour cela, donc je le prends comme tel) et d'assurance crane d'etre "the best living band on Earth" m'a pas mal plu. Il mériterait d'être anglais, ils sont habituellement seuls à être autant surs de leur fait. Pour écouter leur musique: www.myspace.com/generalmiggs ou www.gmiggs.com.
Some of the best songs written today je ne sais pas mais "loose tooth" est vraiment bien et ils ont l'air d'etre pas mal sur scene. à suivre alors!
référundums suite: lost in 2004
je consulte les résultats sur télérama.fr pour le cinema et, si je suis d'accord avec les critiques, je suis perplexe pour le classement lecteurs. d'abord, ca doit etre un des effets du pass, avec à peu près 50 films vus par an je me transforme peu à peu en critique avec un avis sur tout. un signe qui ne trompe pas: "Saraband" de Bergman est pour moi aussi un chef d'oeuvre. sincèrement.
je suis perplexe pour l'avis des lecteurs, mais malgré eux. car ils ont couronné "Lost in Translation", mon film de l'année ...2003. d'accord, il est sorti chez nous le 5 janvier. le dernier pays a le sortir, les americains l'ont vu bien avant en 2003. il a meme du etre tourné en 2002 sans doute, c'est dire.
Donc avec un telefilm film de l'année d'un coté, et un film de 2003 de l'autre, nous voila bien. Une belle confusion en même temps, agréable de précipitation, tous ces films sont formidables en fait. Difficile de penser etre un critique sensé et de couronner le dernier film que j'ai vu mais pour 2004, je confirme la palme ci dessous à "Rois et Reine".
pour la musique, belle joie: je suis sans le savoir toujours un lecteur des inrocks. "Sonic Nurse" au sommet, bien joué! pour le reste, je ne reviendrai quand meme pas vers les inrocks, au style ampoulé disons ...navrant, et dont certains journalistes mettent The Arcad Fire dans leur top 5 alors qu'ils n'ont pas pris la peine d'en avertir leurs lecteurs je crois - sans les échos enthousiastes d'outre atlantique, qui aurait entendu parlé ici de "Funeral"?
et pour un avis alternatif au mien, mais tout aussi instructif, le top 10 of me brother, man :
1/ HOPE OF THE STATES « the lost riot »
2/ THE LIBERTINES « libertines »
3/ MORRISSEY « you are the quarry »
4/ MARIANNE FAITHFULL
5/ DIOS « dios »
6/ THE POLYPHONIC SPREE « together we’re heavy »
7/ NICK CAVE « abattoir blues / the lyre of orpheus »
8/ INTERPOL « Antics »
9/ FRANZ FERDINAND
10/ AIR « talkie walkie »
11/ THE ARCADE FIRE « funeral »
12/ BIOLAY & Mastroianni « home »
13/ NANCY SINATRA
14/ PHOENIX « 30days ago »
15/ BJORK « medulla »
oui, Hope Of the States c'est bien et Dios aussi. Jamais vraiment introuvables, Gibert les a en import, tout comme Arcad Fire (on me souffle qu'xdonkey les a en import aussi mais chuuut, ces groupes la il faut les soutenir!).
expo R.Capa
une sortie culturelle à la BNF rue de Richelieur pour conclure. fin le 31/12, visitée la veille. beaucoup de monde, atmosphère tendue dans la file d'attente ("ah en France on ne sait rien organiser" etc etc mais oui bien sur), et la retrouvaille avec les photos du siècle à l'intérieur. j'ai connu les photos de Capa, le "plus grand photographe de guerre", grâce à internet depuis six ans. terribles et immédiates, ses photos sont comme tirées d'un film pour la plupart tant le moment est bien choisi, la lumière bonne ...pas de télévision à l'époque, et l'on comprend bien comment ses reportages ont pu faire vendre la presse de l'époque. tout est dit en quelques photos. une des plus terribles, morbide et fascinante, la guerre à nu - le corps de ce caporal americain abattu par un sniper allemand, derriere une fenetre (la photo est prise depuis l'appartement), le sang coule sur le parquet. confrontation terrible du quotidien (on est dans un appartement, on voit les arbres dehors par la fenetre), de la mort, de la violence pure (on ne voit que le sang). dur d'imaginer la guerre mais une photo comme celle la aide a le faire. apres avoir lu, vous pouvez la voir.
