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mardi, juillet 27, 2004

Préoccupations légères 

L'été, quand le travail ralentit et la température grimpe, il est bien agréable de se consacrer pleinement à des choses inutiles. De vibrer pour du superflu et de s'indigner pour n'importe quoi.
En l'occurence :
- Plus de "Paris Modes" sur Paris Première! mais comment vais je faire? qui vais-je entendre parler des broderies de chez Lessage et me présenter en exclusivité mondiale les photos des vacances au Maroc de monsieur Galliano - qui à elles seules inspirèrent toute une collection couture de Dior?
- Premiers pas dans une piscine municipale le week-end dernier. Contraignant (tenue, bonnet, etc) mais faire du sport, quelle expérience unique.
- Qui pré-réserve tous les courts de tennis du Luxembourg sur Internet? Ouverture de la réservation (à minuit, Jour J-6) et il manque deja les trois quarts des courts et des plages horaires. Les sénateurs s'entrainent à l'obstruction?
- Paris Plage est un merveilleux point de fixation des touristes à Paris. Je préfère croire que cela libère de la place ailleurs...
- Ken Loach vs Head On. Dans le melo inter-ethnique-religieux, qui fait pleurer le plus? Ken Loach est pas mal, j'attends de voir l'Ours d'or.
- Libertines vs Interpol. Ces albums sortent fin aout/debut septembre (evidemment, cela circule entre temps). Victoire par KO des Libertines. bloody grrreat record mate.
- Fini d'encoder les cassettes. Bilan: 1992-2004 en 2 DVD, ou plutot 8.5 Go de fichiers AAC. A écouter en aléatoire pour voir resurgir par hasard des souvenirs de concerts écoutés derrière ou dans le poste (ce matin, Tarnation 97 suivi de Divine Comedy 94). Encore merci Lenoir!



vendredi, juillet 09, 2004

Au régime documentaire 

Tant que j'y étais, l'enchainement ne m'a pas fait peur et hier soir: "super size me".
J'ai aussi beaucoup entendu parler de ce film, mais surement moins que de farhenheit 9/11 et il restait donc beaucoup de choses à voir. L'expérience est absurde, évidemment, et Morgan Spurlock le savait dès le début. Il est par contre beaucoup plus instructif de voir son défi inutile lui échapper après le 20e jour, quand ses médecins effarés commencent à parler d'attaque sérieuse du foie, et même sans doute d'un impossible retour à la normale. Lui aussi commence à avoir peur mais il continue. Et il s'en sort mais cela donne à coup sur un bon ressort dramatique au film.

En revanche, forcemment, en France ce film ne prêche qu'à des convertis et on le sent beaucoup plus affuté pour un public américain, toujours ignorant des dangers auxquels il s'expose et de l'"épidémie" d'obésité en cours là bas.
Quand on précise que le diabète coûte désormais deux fois plus cher au contribuable US qu'il y a cinq ans, ça, un américain, ça le fait réagir. You bet!

Il n'empêche! fébrile au retour chez moi, me voici sur internet à calculer mon poids idéal (ouf) et une analyse de mon régime actuel (il me faudrait 2532 calories par jour. pourquoi pas!). on devient vite fou n'est ce pas. sacrifier les chips? jamais!
En tout cas, je continuerai à aller au McDo à mon rythme trimestriel, a priori c'est sans danger... parce que quand même, c'est terriblement efficace le McDo. I love Big Mac.
Just a bit then.

jeudi, juillet 08, 2004

Farhenheit fever 

Jour de sortie du film, 7 juillet 2004.
Gaumont Parnasse 20h? complet. Le plan de back up au MK2 bibliotheque (celui la, en plein 13e et avec la ligne 6 en travaux, tranquille!) à 22h: ce n'est pas passé loin! la salle etait pleine. Totalement. presque du jamais vu.
Pour donc voir le film dont on parle tant. Le documentaire dont le moindre détail a deja été analysé et critiqué/loué/etc dans les journaux depuis deux semaines.

Et bien, évidemment, rien à ajouter: ce film ne fait plaisir que parce que l'on est d'accord avec son auteur - une sorte de satisfaction primaire à le voir nous venger de la bêtise de W & Co. Pour le reste, tout y est discutable, comme prévu.
Et surtout, a posteriori, la maladresse de Quentin Tarantino: j'ai bien peur que le cinéma n'ait pas grand chose à voir là dedans.
Mais peu importe: ce film a un effet sur l'electeur de base americain. Depuis la sortie le 25 juin, le succès ne se dément pas, et pas seulement à New York. Même les populations des villes de garnison sont allées le voir en nombre. Mission accomplie!!

L'election de 2000 s'est jouée de très peu. Ce film peut donc avoir un impact décisif dans le bon sens. Maintenant, nous ne sommes qu'en juillet. La mémoire de l'opinion américaine (ou disons de n'importe quelle opinion d'une société de médias comme la notre) est bien trop courte pour être sur d'un effet persistent jusqu'au 2 novembre.
L'espoir est toutefois largement permis.
Merci Mr Moore!
...et qu'allez vous faire de tout cet argent maintenant?