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dimanche, septembre 21, 2008

1 PR 75 


Suite des Journées du Patrimoine à la Présidence de la République en son Palais de l'Elysée. Grâce à des moyens (tout à fait moraux et droits) que je tairai ici, j'ai pu éviter l'inhumaine attente - quatre longues heures étaient nécessaires aujourd'hui pour venir fouler l'auguste parquet élyséen.
Magnifique DS Limousine de 1968 aperçue à la sortie, dans la cour d'honneur, avec sa plaque appropriée.
Avant cela, l'Elysée : fastes et ors, omniprésence de notre actuel Président (c'est bien normal pour l'hôte des lieux), et l'on ressent l'importance de ce Palais et des symboles (du protocole, des décors,...)
Le surnom n'était bien sur écrit nul part, mais "Le Château" le mérite bien.


Bibliothèque sans Président devant / Salle des Fêtes



Salon Murat, Conseil des Ministres



vue du jardin / porte républicaine



luxe, calme... 


jardin d'hiver de la SACD, rue Ballu, Paris 9e

Visite rituelle du patrimoine ce samedi, avec quelques endroits tranquilles pour commencer. Parmi les hôtels particuliers, nombreux à Paris, visite à celui où siège à présent la SACD puis à l'hôtel de Monaco, ambassade de Pologne en France.


très beau lustre de l'ambassadeur

mercredi, septembre 17, 2008

titrisation douteuse 

Dans la suite du billet précédent: de l'art de titrer en une. Ou, comment Le Monde me déçoit dès le titre.
Les évènements en cours sur les marchés financiers résumés en une du New York Times :
"Wall St. in worst loss since '01 despite reassurances by Bush"
puis, "Fed in an $85 billion rescue of an insurer near failure"
ce n'est pas si court, mais c'est percutant, et surtout, factuel. normal, il s'agit d'un quotidien d'information.

Le Monde, hier : "Crise Financière : les questions clés"
Franchement, je ne comprends pas l'usage en une d'un titre qui aurait plus sa place sur un magazine. Sur toutes les colonnes à la une en plus.

jeudi, septembre 11, 2008

au hasard des unes passées 

Le site Gallica de la BNF est riche d'archives consultables librement. Parmi elles se trouvent les grands titres de la presse quotidienne, archivés du XIXe siècle à 1942 environ (ici). Lire au hasard (ou presque) l'un de ces journaux est un voyage dans le temps. Le fossé entre la France d'alors et d'aujourd'hui se révèle à chaque phrase. Et l'on comprend mieux pourquoi ce n'était pas forcement mieux 'avant'; mais aussi pourquoi on peut regretter (un peu) des journaux si denses et au style plus relevé que "Le Monde" de 2008.


En un exemple de recherche - une pensée rapide : tiens, à quoi ressemblait la une à la suite d'une grande catastrophe, ou du moins très médiatique, comme le naufrage du Titanic? j'ai lu les Figaro (...et oui) des 16 et 17 avril 1912. Qui m'apprirent :
- que le 16 on croyait tous les passagers sauvés (comme quoi, on publiait déjà avant d'être totalement sur du bien fondé des dépêches)
- que le 17 était jour d'éclipse de soleil à Paris, la seule avant 1999, et qu'en conséquence le navire anglais n'eut droit qu'à une colonne avec ses 1500 morts. et un poème au beau milieu de cette une : "1912-1999" : à quoi ressemblera le monde sans nous dans quatre vingt sept ans? et plus étonnant, mais lucide, (je paraphrase:) "l'homme, dans sa sottise éternelle, n'aura pas encore voté la proportionnelle". ce qui est vrai même si, en 2008, on ne comprend pas bien ce que cela vient faire là. Débats éternels eux aussi.