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mardi, février 01, 2005

diane // un dimanche // 223 

Réveil samedi dans le bassin de la piscine - encore pas mal de monde quand le temps extérieur aurait pourtant du dissuader les plus endurcis, le calme est une cause perdue. Puis retour au studio bleu pour répeter avec even, en vue du concert au bar Gambetta le soir même en première partie de Diane.
Avec un guitariste à Boston, un batteur à Rennes, etc etc Diane donnait samedi soir ce qui sera probablement le dernier concert avant un certain temps mais aussi et surtout une présentation live du nouvel opus, "fonlavève" enregistré l'été dernier dans la campagne là bas dans le sud ouest. Au programme samedi soir, deux membres en renfort, une setlist de feu, toujours un concept pour la tenue de scène (t-shirt de couleur, ça fait joyeux), et les grands moments: jumpin' (le tube), why (even au 1er rang pour chanter en coeur un refrain qui fait plaisir) et le bis de my philosophy, où je pense beaucoup à Belle & Sebastian et à leurs concerts qui mettent de bonne humeur (so pop). Et puis terminer sur "my philosophy is no philosophy of life!!", pour un concert fin de période, c'était presque assister au manifeste punk de Diane, un must. no future!



Diane, formation du 29 janvier 2005, en sound check vers 19h


Dimanche après midi, heureusement munis de billets coupe-file pour aller à l'exposition, on remonte les marches encombrées de l'Hotel de la Monnaie pour aller voir des dessins de Moebius et Miyazaki. Cela ne vaut certainement pas deux heures de queue ni neuf euros -facile à dire n'est ce pas ...mais il est toujours bien agréable d'être dans la posture du critique invité. Certainement beaucoup de preuves du talent de dessinateur, d'illustrateur, d'imagination des deux maîtres cela dit. Passé une première salle labyrinthe, très encombrée (un RER A le matin, tout simplement) mais qui recelait du trésor ultime - Moebius dessinant à la manière de Miyazaki et vice versa -, les salles suivantes sont très agréables à parcourir. Le palais est beau, l'exposition des dessins est plus aérée ...et la foule moins dense. On apprend peu cela dit mais on craque tous pour les héros de Totoro, et j'aurais bien emmené tous les dessins sur le sujet. Evidemment, aucune boutique digne de ce nom en sortie, et je n'ai plus qu'à aller télécharger tout ca... ou aller au Japon. un jour...
Aviator ensuite pour étouffer le traditionnel spleen du dimanche soir, en l'occurence même pour l'écraser sous quelques émotions fortes. Scorcese sans doute, en tout cas ce film n'est pas du tout subtil, mais alors pas du tout, et pourquoi s'en soucier, pendant ce temps là, Leonardo/Howard Hughes avance à toute allure vers le délire total. Un feu d'artifices, dans tous les sens du terme. Vers la fin, le "procès" remporté à la Capra par un personnage pourtant aussi mal en point que le héros de The Wall dix minutes auparavant peut laisser dubitatif, mais peu importe! Howard Hughes est mort à Las Vegas en 76, fou, dans sa 'germ free zone' mais ses premières années relatées ici (la forme est romancée, les faits bien réels à peu de choses près) méritaient bien ce film excessif et exaltant.

Si, depuis que les invitations se gagnent par mail, je n'ai jamais été sélectionné pour une black session, j'ai heureusement beaucoup de chance d'avoir des amis chanceux, eux. Alors merci encore Sylvain, et me voici donc une nouvelle fois hier soir dans le grand hall de la maison de la radio à attendre tranquillement pour ce qui se fait de mieux comme concert (le concert gratuit d'orgue contemporain en même temps au studio Messiaen était certes tentant mais là... pour une autre fois!). Arcade Fire en musique d'attente une fois arrivés dans le studio 105, puis
...Mercury Rev pour la 223e. Un nouvel appareil photo à étrenner aussi, et tout à fonctionné: concert magique, inspiré, même avec autant de discours sur le sens de la vie. "it may sound corny..." well, a bit, mais il etait sincère et c'était assez émouvant de l'entendre se démener pour tenter de définir ce rapport spécial entre un artiste et son public, de revenir sur son expérience de musicien et essayer d'encourager les vocations (musicales).
Human after all!
Les photos sont pas mal, je trouve. voir ici.

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