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mardi, mars 15, 2005

grandeur de Dead Can Dance 

Arcade Fire a incendié Paris la semaine dernière. Après un tel concert, un tel enthousiasme, habituellement le spleen s'installe et l'on doute pouvoir connaître un tel moment avant longtemps. Hasard du calendrier, presque dix ans après leur dernier concert à Paris, c'est lundi que Dead Can Dance a sublimé la mélancolie dans son interprétation habitée d'ombres et de grandeur. Et m'a montré que dans un registre bien différent un concert pouvait être tout aussi intense et unique. Le Palais des Congrès est bien trop grand, il faut s'y habituer à un son de grand hall froid, mais il fut à la hauteur de la musique et du chant de Lisa Gerrard et Brendan Perry. Leur voix s'y épanouirent, et la soirée a pris par cette ampleur la couleur attendue: belle, froide et noire cérémonie.


Beaucoup de couleur sur scène cela dit, Lisa Gerrard officiait toute en jaune. Le public, pour la plupart le plus bel aréopage Goth qu'il m'ait jamais été donné de voir, était tout de même bien en noir. Extatique, des tonnerres d'applaudissement ont salué chaque morceau et plus encore les classiques du répertoire, nombreux lundi soir. Plusieurs nouvelles chansons ont été jouées, aussi inspirées que les titres connus, et cette tournée pourra sans doute produire un disque aussi réussi que 'Toward the Within' après la tournée de 1993. On pouvait d'ailleurs réserver un exemplaire du cd du concert enregistré le soir même - j'ai hésité, c'est raté (sold out!).
mes autres photos.

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