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lundi, juillet 04, 2005

Arctic Monkeys 

Les nouveaux groupes arrivent par vagues successives, il en est ainsi depuis assez longtemps déjà, et après la déferlante Strokes de 2001, nous vivons encore avec plaisir sur les suites de leur redéfinition simple du dogme rock, avec en point d’orgue la batterie à la Gang of Four pour beaucoup ou justement la précision implacable de la section rythmique de Casablancas and co. Evidemment, l’attitude, les mélodies, les chanteurs, les converse aussi, mais le rythme a surtout tranché et lancé les années 2000 (avis de batteur, je le concède).
Dans ce champ d’activité des musiques contemporaines (vive les expressions précieuses pour la musique bruyante et sale, la bière et les guitares !), cette année a donné la confirmation du succès pressenti par MTV2 en 2004 pour Bloc Party (qui devra suivre avec un 2e album au moins aussi bon pour rester cela dit), en deça de Franz Ferdinand certes (qui sont eux dans les starting blocks pour refaire danser tout le monde). Maximo Park a d’abord lassé mais quelques bons singles sauvent leur arrivée (l’effet habituel des répétitions en boucle de MTV2 « yeah that’s enough !! I can’t take anymooooore ! », wicked). Et alors quoi de neuf pour le 2e semestre ? surement pas The Departure (cet album est vraiment mauvais) ; pourquoi pas le bel exercice de style de The Editors – faire du Interpol aussi bien que les Chameleons (ou vice versa allez savoir), ou disons Interpol aussi bien qu’Interpol ? non, il y a déjà plus enthousiasmant.


2005 : : Arctic Monkeys

Signés cette semaine par Domino (première reconnaissance), déjà l’objet d’un suivi de près par le NME (pas de miracle sur les sources) mais surtout déjà écoutables grâce à Internet. Pour cela, il s’agit de la même stratégie virale que Franz F l’année dernière pour se constituer une base de fans sans avoir encore sorti de disque – l’assurance de concerts remplis où le buzz se surmultiplie et de posts sur les blogs les plus irréguliers - bien vu, non ?
Ils ont dix huit ans de moyenne, anglais bien sûr, vive les Arctic Monkeys.
Au programme, pour résumer, une habile conjonction de la rigueur rythmique prisée à Manhattan, avec la nonchalance habile d’un Pete BabhyShambles Libertines Mr Moss Doherty pour les mélodies – bref, ils s’habillent bien, ils ont des bons vieux tubes et en concert ça doit être pas mal. Que demander de plus ! A suivre….

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