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mardi, octobre 04, 2005

Nolita 

Lundi soir, Keren Ann à l'Olympia. Mes photos.
Ses concerts sont toujours entre deux, pas toujours intenses, parfois maladroits, mais ce soir les moments sublimes furent nombreux. Sur une chanson en hébreu improvisée à la guitare acoustique puis a capella tout d'abord, sur "Nolita" ensuite. Point d'orgue de son dernier album, Pitchfork l'écrit mieux que je ne le ferais... "It's late, I think I'm gonna stay, think I'm gonna bury you," she sings, but the "bury" is drawn out and slurred-- she could just as well be singing "marry you." A hollow, reverberating trill stretches out in the darkened space like moonlight rippling over water. She eventually stops singing altogether and just breathes, at first lightly, then deeply and insistently as the background strings build to whooshing climax. The moment is at once gloriously baroque and understated." Fois dix en concert!


Ce qui donne, en tentative de traduction: "It's late, I think I'm gonna stay, think I'm gonna bury you," chante Keren Ann (il est tard, je pense que je vais rester, que je vais t'enterrer), mais le mot "bury" est noyé et atténué -- elle pourrait tout aussi bien chanter "marry you"(me marier avec toi). Un trémolo léger se réverbere et s'étend dans le noir comme un clair de lune scintillant à la surface de l'eau. Elle s'arrête finalement de chanter et respire seulement, légèrement d'abord, puis profondemment et plus fortement pendant que les cordent culminent dans le fond apres une ascension limpide. Un instant à la fois glorieusement baroque et tout en retenue.

En rappel, une chanson chantée en duo avec l'hôte de l'Olympia du lendemain, Tom McRae.


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