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mardi, février 28, 2006

Sorties Inter 

Je ne gagne plus de places pour les Black Sessions, mais reste fidèle à France Inter et je me rends compte après le week end avoir suivi leur sélection du moment pour mes sorties culturelles... Vendredi soir, ce fut pour un concert à l'Olympia de Thomas Fersen (-> mes photos). La nouvelle scène bien sûr, mais un aîné de la famille, et surtout un vrai sens de la mélodie, et des textes avec assez de poésie et suffisamment peu de sens immédiat pour s'y plonger quand on le souhaite ou ne faire qu'écouter la musique et fredonner, c'est selon. Et bien cette double écoute, fréquente pour la musique anglaise ou américaine (bien normal quand l'anglais n'est pas sa mozzer tong), c'est un luxe, et ca me permet d'avoir envie de l'écouter souvent. Son dernier disque, le Pavillon des Fous est très bien d'ailleurs.


Thomas Fersen pour son dernier rappel vers 23h vendredi...

Lu depuis le BigBangBlog de l'équipe d'Arrêts sur Images, vingt minutes avant de monter sur scène, on postait sur le (désastreux) blog gouvernemental lestelechargements.com un message de Thomas Fersen qui s'oppose à la licence globale - ce en quoi il a raison, comme d'ailleurs les opposants à la généralisation des DRM. Oui, oui, tout le monde a raison, bien malin celui qui en tirera un avis ou une manière de faire ...enfin, c'était tellement plus facile quand seuls quelques maniaques recopiaient (en perdant en qualité sonore) les CDs de la bibliothèque municipale sur des K7 vierges n'est-ce pas, on était alors loin du phénomène de société...

Et dimanche, L'Ivresse du Pouvoir, le nouveau Chabrol, et déception: Isabelle Huppert joue juste, évidemment, mais mise à part son aura, le film conduit à reconnaître des personnages bien réels derrière la fiction, et on s'y amuse, mais on perd en route l'intérêt: car s'il s'agit de docu-drama, c'est un peu court, mais pour un drame psychologique et une analyse philosophique, cela manque alors cruellement de substance et de profondeur.
Sensation cinématographique récente, malgré Colin Farrell: Le Nouveau Monde. Inconditionnel de Terrence Malick (j'ai tout dit), je ne pouvais être déçu, même par une histoire déjà vue et revue. Car il filme comme personne, et on vit les saisons avec les migrants anglais et les indiens de Virginie, on sent le poids de l'histoire et du temps. Magique. Un film Inter? je ne crois pas, mais Vincent Josse en avait parlé un matin à 7h23 (c'est son heure je crois) (lire ici), ce qui m'avait permis dès le matin d'entendre mes notes préférées: le prélude de l'Or du Rhin de Wagner. Leitmotiv du choc Occident-Indiens dans le film, révolution dans l'histoire de la musique, minutes de pur plaisir musical dans une salle obscure ou derrière sa radio.

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